La cité océane (Luna, tome 9)

TIREL, Élodie. La cité océane; Luna vol. 9, Waterloo, Éditions Michel Quintin, 357 p.

Couverture Luna / L'Elfe de lune, tome 09 : La cité océane

Quel plaisir que de retrouver Luna, cette jeune elfe de lune! J’ai commencé cette série alors que j’avais quoi… dix ans? J’ai lu le huitième tome à seize ans et me voilà à dix-neuf ans en train de lire (avec plaisir!) le neuvième. Alors, je n’ai pas besoin d’insister sur le fait que j’ai grandement apprécié la « liste des personnages » et le « glossaire » à la toute fin du roman pour m’aider à me repérer par moment. Pour autant, je n’ai eu aucune difficulté à me replonger dans cet univers elfique (et également féérique cette fois-ci). Je suis passée à travers cet ouvrage d’un seul coup, ne pouvant m’arrêter. Certes, c’est enfantin… mais c’est de la littérature jeunesse, ce n’est donc pas une surprise!

On y retrouve donc la communauté elfique tentant de fuir la matrone Sylnor vers des terres qui pourront les accueillir. Fuyant par la mer, trois de leurs embarcations menées par des humains prennent l’eau. Ils seront recueillis par des elfes océaniques. La quatrième, menée par un minotaure, livrera les elfes à des créatures horrifiantes appelées les Abyséens. Les fées se mêleront aussi à l’histoire…

Mon cœur d’enfant a particulièrement apprécié cette lecture, il n’y a aucun doute. Ce neuvième tome s’inscrit parfaitement dans la lignée des huit précédents, faisant référence aux évènements passés, mais pas trop pour ne pas perdre les lecteurs pas très assidus comme moi. C’est très bien écrit, les chapitres sont logiquement divisés, ce qui permet de prendre des pauses de lecture… qu’on n’a pas forcément envie de prendre!   Et puis… un autre point que j’ai particulièrement apprécié. Contrairement à beaucoup de romans fantasy et jeunesse où les personnages « méchants » sont complètement méchants sans une once de gentillesse, ce n’est pas complètement le cas ici. Sylnor, barricadée derrière son rôle de guerrière sanguinaire et sans pitié… a réussi à me sembler humaine. Son caractère sans pitié s’est forgé sur des blessures d’enfances. Ce personnage mauvais, si l’on y porte attention, nous est présenté comme étant une simple jeune femme souffrant de blessure de l’enfance que sont l’abandon, le rejet… Elle réussit même à nous sembler bonne d’une certaine manière en se refusant à elle et son peuple des massacres inutiles pour sa cause. De même lorsqu’elle se fait passer pour la Vierge Noire auprès des humains où, sans vouloir divulgâcher des moments du récit, elle fait des choses qui, en tant que lectrice, me pousse à réfléchir sur la véritable essence de ce personnage.

Bref, j’ai bien apprécié ma lecture! J’ai le dixième tome déjà dans ma pile à lire; reste à savoir si je vais encore attendre trois-quatre ans avant de le lire… j’espère que non!

Laisser un commentaire